vendredi 6 juillet 2007

La Maison et ses dépendances

LA MAISON ET SES DEPENDANCES

Accolée à la salle du café il y avait une grange, vide, puis une écurie, sans bétail, , avec un coin réservé pour les poulains ou les jeunes veaux A la suite, une cour ou s’ébattaient poules et canards une porte a double battant pour permettre aux chariots d’entrer dans la cour et une chatière pour que la volaille puisse aller dehors dans la rue .Il ne passait que très peu de voiture,mais les jours de grosse circulation,il pouvait y en avoir jusqu'à deux dans la même journée

Dans un coin de la cour se trouvait la niche du chien, à l’autre bout il y avait une grande auge en pierre pour abreuver poules et canards

.J’y avais mis de la fraye de grenouilles et j’ai vu éclore des petits têtards Je venais admirer leur croissance, mais les hôtes de la basse cour les surveillaient aussi et ils ont disparus peu à peu sans que j'ai eu le temps de les voir devenir grenouilles.

En face le poulailler avec des nids pour les pondeuses, il m’arrivait de percer les œufs avec une aiguille et de gober les œufs. Plus tard ,sur les conseils d'un copain ,j’ai perfectionné en coulant un peu de plâtre dedans comme cela on ne se rendait pas compte ,tout de suite qu’il avait été gobé. Mais la Grand-mère, Joséphine, n’était pas dupe, elle connaissait le garnement qui était passé par là.

A coté de ce poulailler , le hangar à bois , on ne se chauffait évidemment qu’au bois Mais auparavant , il avait fallu aller abattre les arbres dans la forêt du grand père, on y trouvait des aulnes ,des chênes , des hêtres et quelques merisiers ,. Il en fallait plusieurs dizaines de stères et nous devions le fendre à la dimension requise pour les fourneaux Cela nous occupait pendant plusieurs semaines à manier hache, coins et masse..

A la suite se trouvait une bergerie, dans laquelle je n’ai jamais vu de moutons, et une porcherie qui n’a pas vu beaucoup de cochons

Aucun commentaire: