vendredi 6 juillet 2007

La guerre des boutons

PRECURSEURS DE LA GUERRE DES BOUTONS

Je ne me souviens pas , mais peut être ne l’ai-je jamais su , de l’étincelle qui enflamma cette confrontation idiote avec les jeunes d’ .Emberménil Ce village avait la gare de chemin de fer , enfin presque il fallait quand même faire , environ un kilomètre ( Les maires de l’époque de la construction de la ligne ne voulaient pas qu’elle passe trop prés afin d’éviter que les fumées polluent leur village .On parlait déjà pollution

On les enviait car Leintrey n’avait pas de gare et nous devions faire environ cinq Km pour aller à Emberménil , mais en plus, ce village avait le centre de téléphone,et la poste .Un village de favorisés en somme ..

Nous devions donc nous y rendre à vélo, de temps à autres surtout pour la poste et c’est peut être à une de ces occasions qu’un accrochage se produisit .Quelle en fut la raison ?

Probablement un motif futile, un geste mal interprété, une phrase idiote .Quoiqu’il en soit il n’y avait pas de motif de couleur de peau, ni de religion, mais à 14 ans on avait quand même trouvé une raison de se battre. La plupart des protagonistes ne devait pas la connaître.

Nous nous donnâmes rendez vous à mi chemin, vers le pont de la Tonniol et on s’invectiva en se lançant des cailloux, déjà , heureusement il n’y a pas eu de blessé.

.Je n’ai pas réussi à prendre le commandement seul, j’ai dû partager avec un certain Christophe. On avait déjà un contentieux avec une certaine Maria qui lui faisait plus de sourires qu’à moi alors qu’il portait déjà une paire de lunettes, quelle horreur !!

J’en ai conclu que les filles manquaient de goût et étaient vraiment incompréhensibles. .Je n’étais pas complètement consolé par le fait que sa sœur, Anna , ne me quittait pas des yeux .Le monde est quand même mal fait.

, LE TRAVAIL A LA CAMPAGNE.

Le grand -père avait des chènevières et mon père avec mon aide (je l’encourageais par ma présence,) nous, enfin lui, allait planter des légumes : carottes, pommes de terre, haricots, et des betteraves pour les lapins etc.

. Avec le Grand Père, on allait faucher de l’herbe que l’on ramenait dans une brouette .A la saison, on faisait du foin, que l’on montait ensuite sur le grenier. Il fallait bien les nourrir aussi en hiver, c ‘est ainsi que j’appris à faucher, enfin, tant bien que mal.

.Quand le temps le permettait et que son asthme ne le faisait pas trop souffrir le grand père prenait son fusil et son chien et tentait de nous rapporter un lièvre.. Il y en avait encore quelques uns à cette époque. Je le regardais partir avec envie .et curiosité Je pense que cela m’a influencé pour l’avenir.

.Ses bottes en cuir m’impressionnaient particulièrement et les jours de pluie (j’adorais marcher sous la pluie) je subtilisais ces fameuses bottes et partais vers les entonnoirs.

Aucun commentaire: