mardi 29 mai 2007

LA SITUATION S 'AGGRAVE

LA SITUATION S’AGGRAVE

Puis les jours et les semaines sont passées sans que la vie change beaucoup. On parlait de la guerre de temps en temps, mais elle paressait encore loin et un espoir apparu avec le traité de Munich, mais c’était reculer pour mieux sauter

Nouvelle reculade avec le couloir de Danzig en 1939,

.,Pour sauvegarder la paix Anglais et Français étaient prêts à tous les compromis .Mais en fait Hitler et le nazisme montaient en puissance et en audace. Finalement la guerre fut quand même déclarée en septembre de la même année

LE GRAND -PERE LEJEUNE


Avant que nous prenions possession de la rue de Vannoz mes parents venaient souvent montrer le petit aux grands -parents .Le grand- père ouvrait un buffet sortait une boite de gâteaux et tapotait avec ses doigts sur le couvercle. .J’en avais déduit qu’il fallait procéder à ce rite pour ouvrir la boite, aussi dès que j’arrivais, je fonçais sur le bahut

, sortais la boite et tapotais dessus, de suite, afin de gagner du temps.

Le petit dans le jardin de la rue de Vannoz

Malheureusement je ne le connus pas longtemps ; quand il décéda je n’avais que 5 ans Le jour de sa mort, j’étais très intrigué, toute le famille, angoissée, était réunie dans la chambre , .Lui était couché, tout habillé, sur son lit, chemise blanche cravate noire, en veston. Il ne bougeait pas, ne parlait pas, j’ai voulu le toucher, ma mère , troublée, émis des réserves , après quelques hésitations, mon père accepta, et à ce contact, je dis :"il est froid, on dirait une poupée"et je ne l'ai plus revu.

Qu’est ce que la mort ? Ou est –il parti ?

Je l’ai revu, si l’on peut dire, en 1976, à la mort de mon père quand on ouvra le caveau familiale : quelques ossements et sa redingote qui avait bien résisté à l’usure du temps .

La Grand-mère resta seule, avec ma tante Jeanne.

Celle-ci m'emmena un jour faire des courses et entre autre chez le boulanger, pâtissier du quartier .Celui ci, avait en vitrine, de magnifiques gâteaux, je m'empressais de me servir .La tante Jeanne complètement affolée,le paya et rentra à la maison dare- dare. J'ai d'abord eu droit à la leçon qui s'imposait, puis au repas du soir mes parents se partagèrent les restes du fameux gâteau, sans m'en donner évidemment.

J'ai prononcé alors, une phrase qui est devenu célèbre dans la famille <<>> Fermez le ban. !

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en 1940 et en 1952

Au bout de la rue se trouvait un charmant petit square celui des Ducs de Bar, ainsi que mon école !!Le square était éclairé par des becs de gaz allumés tous les soirs et éteints le matin

Je crois me souvenir que parfois, certains de mes copains faisant preuve de ‘ bravoure,’ aient lancé des cailloux en leur direction. Ce que bien sûr, je n’ai jamais fait, ……..je n’aurais pas osé!

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.La famille habitait ainsi : la Grand- Mère au rez- de- chaussée, avec la tante Jeanne, nous au premier étage, tante Marie et oncle Maurice au deuxième Ainsi pour nous la famille était un lien physique plus que virtuel.

Seul, le 3° étage était occupé par un locataire étranger à la famille, une vieille fille Melle Def…. qui un jour descendit l’étage à califourchon sur la rampe et atterrie dans la porte du deuxième étage oû elle se fractura le nez .Une ambulance l’emmena dans un centre spécialisé à Laxou et on ne la revit plus

. Je passais souvent chez Grand-mère et parfois j’avais la chance de passer quand elle préparait du chou fleur à la sauce béchamel. Elle savait que j’adorais, mais elle attendait que je lui demande : « est ce que je pourrais goûter, Grand-mère ça sent si bon ? » En guise de réponse elle me mettait une assiette .Bien entendu quand je remontais je n’avais plus faim Mes parents savaient que je venais de passer au rez –de- chaussée et que le chou fleur avait été au menu.